Comme beaucoup de femmes, de plus en plus d’hommes j’utilise des produits cosmétiques chez moi ou en institut, personnellement je vérifie le label « without cruelty free & vegan ». Les produits sont couramment fabriqués à base de produits d’origine animale et testés sur les animaux, leurs provoquant des vies de souffrances inimaginables allant jusqu’à la mort, c’est abominable ! Les industries et grandes marques sont prêts à nous faire croire tout et n’importe quoi, comme soi-disant la loi du 11 mars 2013 interdisant les tests sur les animaux en Europe, pour vendre et obtenir des profits colossaux. Il est facile de détourner les lois en jouant sur les mots ! Mon mode de vie éthique m’a donné envie d’en savoir davantage et vous informer.
L’expérimentation animale pour les cosmétiques et la législation…
En 1993 l’Europe débute le processus d’interdire l’expérimentation animale pour les cosmétiques, pratiquée sur des chiens, des lapins, des souris la plupart du temps, voire d’autres espèces. Il faudra attendre 2004, 11 ans plus tard, pour obtenir l’interdiction partielle de cette pratique cruelle. Seulement à partir du 11 mars 2013, 20 ans après, La Commission Européenne annonce l’arrêt de l’expérimentation animale pour tous les produits cosmétiques commercialisés dans U.E. Suite à cela de nombreux pays vont suivre, tels que l’Inde, la Turquie, la Norvège et bien d’autres vont aussi interdire ces expérimentations sur les animaux. La loi ne s’appliquant que pour les cosmétiques mais n’est pas en vigueur pour les détergents, la pharmacologie et autres produits utilisés quotidiennement.
En 2012, PETA Etats-Unis montre du doigt la Chine, mis à part Hong-Kong qui a un statut particulier, non seulement elle autorise les tests sur les animaux mais en plus elle les rend obligatoires pour avoir le droit de vendre des cosmétiques sur le marché chinois. Par ce biais, les entreprises travaillant avec la Chine se rendent complices de tortures sur les animaux. Certaines marques disent fabriquer des produits non testés sur les animaux sauf si la loi les y oblige ! En 2014 la Chine s’améliore, sous condition que les produits soient fabriqués chez eux l’expérimentation n’est plus obligatoire, sauf sur quelques produits comme les colorations cheveux, déodorants, crèmes solaires, crèmes amincissantes, produits dépilatoires. Les tests sur les animaux continuent pour toutes les entreprises ne fabriquant pas sur le sol chinois.
En novembre 2016, suite aux recherches de l’Institute for vitro sciences (institut pour les sciences in vitro) et PETA Etats-Unis, la Chine admet la validité des méthodes alternatives c’est-à-dire pratiquer les tests in vitro sur peau reconstituée. Ce qui donne le pouvoir aux entreprises étrangères de vendre sur le marché chinois sans tester sur les animaux.
Il faut savoir que tous les produits fabriqués avant 2013 sont toujours commercialisés. La loi ne s’applique pas aux produits multi-usages tels les parfums, solvants, conservateurs. Pendant la fabrication les travailleurs sont exposés à des substances pouvant compromettre leur sécurité. En 2006 le programme REACH (Registration, Evaluation and Autorisation of CHemicals), un règlement de l’U.E., protégeant la santé humaine et l’environnement doit prouver l’innocuité des nouvelles substances chimiques. Celles-ci sont expérimentées sur les animaux. D’autres parts, dans quasiment la totalité des produits d’hygiène et de beauté se trouvent des substances d’origine animale comme de l’huile de poisson, de la gélatine, de la graisse animale etc, ceux-ci sont indiqués dans les ingrédients sous des noms savants, ainsi le consommateur ne le sait pas.
Les scientifiques ont des solutions…
La grande avancée scientifique est le développement de la peau artificielle permettant de ne plus tester sur les animaux. Celle-ci s’approchant au mieux de l’épiderme humain afin de tester le taux d’irritation provoqué par les ingrédients des cosmétiques. Episkin est un laboratoire Lyonnais de 1000m2, il fabrique de l’épiderme à partir de peau humaine (les résidus d’opérations d’humains). Aujourd’hui l’OCDE (Organisation pour la Coopération et le Développement Economique) valide environ 200 méthodes alternatives à la recherche animale.
La Fondation droit animal remarque qu’il est difficile de trouver des listes répertoriant les alternatives en France ou dans l’U.E. Malheureusement l’Etat ne soutient pas financièrement les chercheurs inventant des techniques évitant l’expérimentation animale créant des souffrances et traumatismes horribles entrainant le plus souvent la mort.
https://www.aderly.fr/2016/04/le-laboratoire-lyonnais-episkin-fabrique-de-la-peau-de-synthese/
http://www.fondation-droit-animal.org/99-alternatives-a-lexperimenttion-animale/
Heureusement, il y a des progrès et des alternatives…
Afin de ne pas contribuer à la souffrance animale directement ou indirectement, fiez-vous aux labels en apprenant la distinction de chacun. Soyez vigilant, un produit dit « vegan » ne veut pas dire qu’il n’a pas été testé sur les animaux, à l’inverse l’indication« produits non testés sur les animaux » ne veut pas dire qu’ils n’ont pas été fabriqués avec des produits d’origine animale. Il ne faut pas confondre la multitude de logos et certification bio comme Nature &Progrès, Ecocert, Cosmebio, BDIH etc indiquant l’utilisation d’ingrédients biologiques sans s’intéresser au côté éthique, il y a forcément des tests sur les animaux. Il existe des labels avec différents logos, je vous joins un site qui vous aidera pour vos achats de cosmétique. https://animaltesting.fr/4170-guide-cosmetiques-cruelty-free
Voici un tableau, certains logos sont plus complets que d’autres, faites le bon choix !
